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« Le pouvoir des Communautés », le nouveau graal des marques -et des citoyens-
Tout simplement, pour mieux comprendre ce sujet d’actualité des communautés.
L’auteur Noémie Kempf démocratise avec succès le sujet du faire communauté dans le monde professionnel.
Le livre est concret, précis et ponctué de riches exemples pour nous prouver la valeur et l’intérêt généré par différentes communautés en entreprise.
Dans le monde professionnel, c’est une association de personnes ou d’organisations qui vont accepter de coopérer pour réaliser des choses ensemble afin d’en tirer un bénéfice, à la fois collectif pour la communauté mais aussi individuel.
La définition de Noemie : p 23
Une communauté de marque est un groupe d’individus rassemblés par une marque et liés par un intérêt commun qui créent et échangent de la valeur à 3 niveaux :
– la marque crée de la valeur pour chaque individu
– les individus créent de la valeur pour la marque
– les individus créent de la valeur entre eux.
On est vraiment dans une logique de collaboration totale, à 360°, ou chacun va tirer un bénéfice de cette collaboration.
Donc non, une audience n’est pas une communauté !
Vous en doutez encore ? Écoutez cet épisode pour comprendre la différence.
Dans cette partie nous parlons de la matrice BRP de Noémie Kempf.
Avoir une communauté permet d’avoir un impact sur 3 axes :
– La Brand Equity – appelée aussi ‘capital marque’
– Le Revenu. La communauté a aussi un impact direct sur les ventes.
– Le Produit. Ici on parle plutôt d’innovation, d’amélioration et de co-création.
Une communauté peut avoir un impact sur l’un ou l’autre de ses axes, mais comme le dit Noémie : “l’impact de de la communauté va naturellement finir par se placer au coeur du moteur stratégique de l’entreprise et en impacter toutes les facettes”.
Une communauté est à terme « un solide avantage concurrentiel et de placer une barrière à l’entrée conséquente pour contrer la concurrence”.
L’idée clé à retenir dans cette partie est cette phrase du livre de Noémie :
Toute communauté existe pour servir ses membres, non l’inverse.
La question à se poser est donc:
Pour quelle(s) raison(s) vos prospects, clients ou audience ont-ils intérêt à rejoindre une communauté ?
C’est ici que Noémie introduit le concept de Proposition de Valeur Communautaire, ce que vous promettez de faire pour vos membres, la valeur que vous leur apportez au quotidien, la raison pour laquelle les membres rejoignent la communauté.
On créer une communauté qui va me servir à terme , mais d’abord à quoi elle va leur servir
Noemie nous explique aussi les leviers psychologiques de l’appartenance communautaire, les leviers psychologiques qui les poussent à rejoindre des communautés.
- Le besoin d’Appartenance identitaire.
On peut dire que ce sont des personnes qui partagent une histoire, des accomplissements, des expériences de vie similaires.
Noemie nous donne l’exemple des clubs et fraternité étudiant très puissant aux Etats Unis notamment. - Le regroupement par Centre d’intérêt
Se regrouper par passion commune pour un sujet, un loisir, une activité etc.
Elle nous parle ici de l’exemple de la communauté Cross Fit ou Petit Bambou , l’application qui a explosé grâce à l’engagement des ses membres ! - Raison d’être
Ici on est plutôt sur des rassemblements d’individus unis pour des causes sociales ou sociétales. ( Pauvreté, droit des animaux … )
Objectif commun
L’idée ici de rassembler des individus qui ont un objectif commun et donc une soif d’apprendre, une volonté de se développer personnellement et professionnellement, d’apprendre de leurs pairs.
- Créer des rituels.
Noémie l’explique très bien dans son chapitre “De l’art de l’engagement communautaire” où elle évoque le rôle essentiel des rituels. Elle définit les rituels comme, “un outil essentiel, des éléments auxquels on attribue un sens et une intention, qui sont reproduits à une cadence régulière, et qui vont au-delà d’un objectif pratique. Les rituels sont des habitudes imprégnées de valeur émotionnelle et d’un certain sens”
2 – Création des habitudes
Et ce qui est très intéressant dans le livre de Noémie, c’est qu’elle apporte un éclairage sur l’importance de ces habitudes pour l’être humain. Elle s’appuie sur les recherches de Charles Duhigg qui a écrit un livre “Le pourvoir des habitudes” dans lequel il décrit l’habitude comme un processus en boucle de notre cerveau qui va ancrer de nouveaux comportements automatiques au fil du temps :
- un élément déclencheur
- une routine forte, identifiée grâce à l’élément déclencheur
- une récompense émotionnelle pour aider à la mémorisation de cette boucle
C’est pourquoi, au sein d’un dispositif communautaire piloté, le rôle du community builder est fondamental !
Pour en savoir plus sur ce rôle du community builder je vous invite à écouter l’épisode 48 avec Pascale Monpoint Gaillard qui nous a synthétisé 10 règles pour réussir sa communauté apprenante en ligne.
3 – Eviter l’effet Empty Disco
L’important d’après Noémie c’est de parler au début à une niche, un petit groupe d’individus très engagés et ensuite seulement d’élargir à plus de personnes.
Et ce pour différentes raisons :
-
- pour tester sa Proposition de valeur communautaire et la modifier, la peaufiner, la perfectionner
- et pour éviter l’effet Empty Disco , le truc de faire arriver plein de gens dans un endroit sans ambiance et où personne ne se parle.
Attention, c’est pas parce qu’on construit un outil que cela va faire communauté, c’est pas parce qu’on construit une discothèque que les gens vont danser.
La partie 3 du livre se nomme “de la consommation à la communauté, le nouveau rôle culturel, social et politique des marques.” ou comme elle l’écrit dans son livre également : “La communauté à la rescousse de l’ancien monde.”
Et pour faire ensemble et faire faire ensemble, nous avons toi et moi une conviction Vincent, c’est le rôle crucial que joue la confiance dans tous ces process d’intelligence collective.
Sans confiance pas de collectif.
Et les marques, les entreprises à cause notamment d’un marketing trop agressif et “washé”, à cause de la défiance face aux réseaux sociaux et à leur fake news etc ,
ont de plus en plus de mal à instaurer la confiance entre leur marque et le consommateur.
Le marketing a trop longtemps vendu du rêve, il doit aujourd’hui vendre du vrai !
Et quoi de mieux qu’une communauté pour cela,
quoi de mieux que cet espace d’échanges, d’écoute et de création de valeur pour montrer du vrai, de l’authenticité et comprendre les évolutions des attentes et des besoins (réels).
Le challenge des entreprises aujourd’hui est de retrouver ce lien / cette confiance avec ses consommateurs, mais aussi avec toutes les parties prenantes de l’entreprise ( fournisseurs, partenaires mais aussi les écosystemes de soutien comme les collectivités, les acteurs institutionnels, les associations, les citoyens … )
On parle d’ailleurs désormais de “Responsabilité Territoriales des Entreprises” et je sais Vincent que Wudo est précurseur sur ce sujet. + Et comme on est dans les livres, je vous invite à lire le livre “La Responsabilité Territoriale des Entreprises” de Maryline Filipi, qui explique très bien le concept de RTE.
Moi je retiens cette idée de résilience et d’adaptation face aux enjeux à venir que permet la création et l’animation de communauté.
Grace donc
– partage des compétences , des savoirs et des connaissances.
– à la mutualisation des ressources
L’enjeu pour une grande majorité des organisations est de “construire de lien dans un monde en crise” pour mieux coopérer en sortant de l’ère de l’indvidu roi ou l’entreprise nombriliste !
J’aime l’idée que les communautés territoriales sont des filets de sécurité pour ‘survivre’ et résister face aux crises et instabilités.
Elle est auteure de cet excellent livre Le Pouvoir des Communautés aux Editions Eyrolles.
Elle est CEO de KOMUNO, une école de Community Builder, quand on vous dit qu’elle sait de quoi elle parle 🙂
Et tient le super podcast qui The Storyline.
Il est directeur marketing et commercial d’une belle start-up française de solutions communautaires, courez jeter un coup d’œil à WUDO.
Vous avez compris, il est lui aussi un grand expert de ce sujet des communautés, n’hésitez pas à lui poser vos questions en direct, je vous laisse son Linkedin.
TOUT SAVOIR SUR VOTRE HÔTE SOPHIE FRANTZ
Passionnée de marketing et d’intelligence collective, je travaille de plus en plus sur ce sujet des communautés, n’hésitez pas à me solliciter !
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